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Le choeur de NUS/The NUS Choir

Publié le par Yannick

ENGLISH BELOW

Cet article est mon troisième en une semaine. Il sera consacré à ce qui a été ma principale activité extra-scolaire au cours de l'année, le chant choral. Puisque j'ai passé entre six et onze heures par semaine à chanter depuis septembre, ma suite d'articles thématiques consacrés à Singapour et à ma vie ici n'aurait pas été complète sans quelques mots sur le chœur de NUS. Etant donné que je veux que mes camarades du chœur puissent lire cet article aussi, j'ai décidé de le traduire en anglais (et, au vu du temps que cela prend, je crois que ce sera le seul).

J'avais beaucoup apprécié de pouvoir chanter avec le chœur de Sciences Po., aussi m'étais-je dit en arrivant ici que je rejoindrai bien le chœur local, d'autant plus qu'aucune autre association n'avait éveillé d'envie particulière chez moi.
Alors que les auditions du chœur de Sciences Po. sont largement cosmétiques, et servent surtout à déterminer le pupitre (soprano, alto, ténor, baryton) des différents candidats, le chœur de NUS organisait des auditions sélectives à la fin du mois d'août. Chaque candidat devait exécuter quelques vocalises et chanter une chanson de son choix qu'il avait préalablement préparée. Je suis sorti de la salle de danse (où ont eu lieu les auditions, et la grande majorité de nos répétitions ensuite) pessimiste quand à la décision du "jury": je m'étais trompé une fois au cours des vocalises, et mon "Chant des Partisans" ne m'avait pas paru extrêmement convaincant non plus. Je fus donc assez surpris de recevoir, quelques jours plus tard, un message m'annonçant que j'avais passé les auditions avec succès et que la première répétition commencerait la semaine prochaine.

Les répétitions du chœur avaient lieu tous les lundis et jeudis, de 18h30 à 21h30. L'heure de fin de ces répétitions est devenue de plus en plus "flexible" à mesure qu'approchait le 24 mars, date de notre grand concert annuel. A partir de la fin janvier, nous avions grosso modo 3h30 de répétition les lundis et jeudis soirs, et à ces sept heures s'ajoutaient trois heures de plus le samedi matin, et des cours d'"entrainement vocal" dispensés tous les lundis par des professeurs payés par le chœur. Au vu des exigences élevées de notre chef de chœur, et de nos deux "chefs de chœur étudiants", ce n'était pas de trop! Il nous fallait chanter, sans les partitions (et juste, évidemment) quinze morceaux, dont la longueur variait entre quatre et neuf minutes chacun, et dont quatre avaient en plus des chorégraphies qu'il nous fallait pouvoir exécuter en chantant. Cerise sur le gâteau, nombre de ces chansons étaient écrites en des langues que je comprends très mal (latin, mandarin) ou pas du tout (japonais, philippin, un dialecte papou...), il fallait donc apprendre les paroles "au son", par cœur. Voilà qui m'a changé du chœur de Sciences Po. et de ses deux heures de répétition hebdomadaires pour chanter cinq ou six chansons avec partitions.

Evidemment, l'ambiance était peu à la détente. Mais cela ne m'a pas vraiment gêné (en fait, c'est presque le contraire). Tout d'abord, j'aime chanter, j'étais donc loin de considérer mes heures de répétition comme une obligation ennuyeuse. Bien sûr, quand j'avais de nombreux devoirs à rendre ou qu'on me proposait de sortir le soir et que je répondais "désolé, j'ai chœur", ça n'était pas toujours drôle. Mais au fur et à mesure que nous progressions, et que je me rendais compte que je progressais aussi, j'étais content et assez fier de faire partie d'un chœur d'un aussi bon niveau.

Surtout, même si la charge de travail était lourde et les répétitions intenses, l'ambiance au sein du chœur était très bonne. Nos chefs de chœur étudiants faisaient des blagues tout au long des répétitions, la cohésion au sein des différents pupitres était très forte (mes chers barytons me manquent déjà, snif...), et de temps à autre, des "répétitions à thème" ou des fêtes d'anniversaire étaient organisées, ponctuées de jeux et de déguisements. J'ai aussi été impressionné par la masse de travail qu'abattaient les différents comités d'organisation: choix et achat des costumes pour le concert, création de chorégraphies, organisation des répétitions, etc. En tant que simple choriste, je ne pouvais vraiment pas me plaindre!

En somme, chanter avec le chœur de NUS a certainement été l'une des meilleures décisions que j'ai prises ici. Je ne peux décemment terminer ce court article sans remercier les membres du chœur (et en particulier les barytons). Merci de m'avoir accueilli parmi vous. Merci de ne pas avoir tenu rigueur de mes absences à nombre de répétitions supplémentaires, de mon incapacité à vendre beaucoup de tickets, et de mes difficultés à comprendre la chorégraphie de Yamko Rambe. Merci pour les sourires et les rires. Merci pour cette très bonne année en votre compagnie.

Pour ceux qui seraient intéressés, je n'ai pas pu résister à l'envie de nous faire un peu de pub en attachant le lien de notre concert en bas de cet article, après la traduction en anglais.


English translation:

This article is my third one this week. It will deal with what has been my main co-curricular activity this year: singing with the NUS Choir. I spent between six and eleven hours a week singing since last September, so this blog describing Singapore and my life here would not be complete without a few words about the choir. I want my fellow choristers to be able to read it too, so I decided to translate it in English (unfortunately, this is quite time consuming, so I don't think I will translate other articles).

I really enjoyed singing in the choir of Sciences Po., my home university. Consequently I decided to continue choral singing here in Singapore.
Whereas the auditions for the Sciences Po. Choir mainly served the purpose to assign a section to each candidate, auditions for the NUS Choir were selective. Each candidate had to sing a few scales and any song of his choice. On the evening of the audition, I left the dance studio (where auditions, and most of our subsequent practices, took place) in a bad mood. I had made mistakes singing scales, and my rendition of the “Chant des Partisans” had not really convinced me either... Thus, I was surprised when I got a message a few days later, telling me that I had passed auditions successfully and that practices would begin in one week.

We had practices every Mondays and Wednesdays, from 6:30 to 9:30 PM. The ending hour of these practices became more and more “flexible” as we approached the 24th of March, date of our annual big concert, Varsity Voices. From January onwards, we had approximately three hours and a half of practice each Monday and each Saturday, plus three hours on every Saturday morning. We also had voice lessons once a week (for me, on Monday afternoons). And, given the goals we had, that was barely enough. We were supposed to sing, without scores (and without mistakes, of course), fifteen songs, each one of them four to nine minutes long, and of which four also had choreography. On the top of this, some of them were written in languages that I have big problems understanding (Mandarin, Latin) or that I don't understand at all (Japanese, Filipino, a dialect from Papua). This was really a change compared to my time with the choir of Sciences Po., during which I had two hours of practice a week in order to sing five or six songs, with scores.

Thus, practices with the NUS Choir couldn't be too “laid back”. However, this hasn't bothered me at all (quite the contrary, in fact). I like to sing, so singing around ten hours a week is generally not a problem. Of course, sometimes, when I had a lot of assignments due or when friends asked me “do you want to go out?” and I had to reply “sorry, I have choir”, it wasn't alsways “fun”. But as we were approaching Varsity Voices, as the Choir was getting better, and as I felt myself getting better, I was happy and proud to be part of the NUS Choir.

Above all things, what made the choir experience so enjoyable was the very good atmosphere. Student conductors would make jokes every practice, there was a great cohesion inside each section (I already miss my dear basses), and, from time to time, birthday parties or themed rehearsals would be organized. I was also amazed by all the work the members of the exco and admincomm were handling at the same time: clothes for the concert, creation of the choreos, organisation of practices, etc. In contrast, as a simple chorister, I just had to sing!

To sum it up, joining the NUS Choir certainly was one of the best decisions I made here in Singapore. I can not end this article without thanking all my fellow choristers (and particularly the basses). Thank you for welcoming me. Thank you for forgiving my inability to attend many additional sectionals (and voice lessons during sem 1), my lack of salesmanship regarding VV tickets, and my clumsy “dancing” during choreos (mainly Yamko in fact, haha). Thank you for the smiles. Thank you for this nice year in your company!

For those who are not choir members and who are interested in seeing the concert, I could not resist showing us off a bit, so I put the link to the concert's youtube video below.


https://www.youtube.com/watch?v=_1i4kFJqxiE&list=PLJysM74532rw_AtKEKDH4oCsTkIa2j6F0&nohtml5=False


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